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Pour une anthropologie de la maison / RAPOPORT, Amos (1972) / 2-04-00536-6
Titre : Pour une anthropologie de la maison Type de document : texte imprimé Auteurs : RAPOPORT, Amos Editeur : paris : dunod Année de publication : 1972 Importance : 207p Format : 22cm ISBN/ISSN/EAN : 2-04-00536-6 Langues : Français (fre) Catégories : 710 Urbanisme Tags : Urbanisme Résumé : Le livre d'Amos RAPOPORT est le fruit d'un remarquable travail documentation auquel l'auteur, pendant plusieurs années de recherche d'enseignement, a associé ses étudiants. Que ses exemples soient empr tés à d'autres études ou qu'ils soient le fruit d'une observation origin c'est à une réflexion à partir d'une véritable somme qu'il nous con avec l'intérêt d'un point de vue pluridisciplinaire. Tantôt géographe, t tôt architecte, il montre ensuite que c'est l'ethnologue ou le sociolo qui apportent leur part à l'explication du phénomène de « l'hàbiter Car c'est dans cette marge entre les disciplines _:_ cet intersticiel progresse volontiers la connaissance. S'il a peut-être trop, par moments, le souci de démontrer, si ce so l'entraîne parfois à des longueurs, son lecteur découvre cependant à peu, après la critique des théories trop simplistes, la richesse d'u approche globale. Car il ne faudrait pas croire que Rapoport se limit l'habitat : à travers ce travail de réhabilitation d'une méthode anth pologique, c'est bien l'environnement global qu'il s'efforce de prendre compte en montrant la complexité des relations qui lient les homme leur espace. Prenant pour point de départ la forme de la maison dans l'architect populaire, montrant comment les explications unilatérales à partir du mat, des matériaux, de la technologie, dusite, de l'économie ou de religion sont impuissantes à expliquer les différentes formes que p prendre la maison, Rapoport conclut que la forme de la maison est av tout culturelle, c'est-à-dire complexe. Il réalise une passionnante a lyse de tous les facteurs qui interviennent dans l'élaboration de l'en ronnement humain.
En distinguant les facteurs déterminants et les facteurs simplement modifiants, comme le climat ou les matériaux, il insiste sur le caractère global de cet environnement que les technocrates ont trop souvent tendance à traiter de façon sectorielle. En effet, à l'heure où un fonctionnalisme simpliste mais « efficace » ignore généralement la dimension culturelle et veut faire croire que l'on peut définir des besoins universels en matière d'habitat - à l'heure du « logement-machine » où l'on confond encore nature et culture - Rapoport montre que ce qui est déterminant c'est le type de réponse que l'on donne aux besoins, non les besoins eux-mêmes. Ce n'est pas le fait de manger, par exemple, qui est intéressant, mais la façon dont on fait la cuisine et dont on mange. Ces considérations qui pourraient sembler relever d'une connaissance ethnographique à mettre au musée sont pourtant d'une très grande actualité. Car d'une parmoment où l'architecture populaire tend à disparaître devant la construction industrielle, il est important d'en analyser les caractéristiques et d'en tirer un enseignement. Si le problème de l'architecture noble et de l'architecture populaire peut sembler un conflit aujourd'hui dépassé, le débat subsiste et se transpose sur un autre plan. Car Rapoport met aussi l'accent sur l'apport possible des solutions simples et traditionnelles à la technique de pointe et montre, comme l'a fait également H. FATHY C) que les matériaux ou les techniques traditionnels constituent souvent de meilleures réponses aux problèmes économiques et techniques de la construction dans les pays du Tiers-Monde e> que les nôtres. Mais c'est dans l'application que fait Rapoport de ces concepts à notre propre culture qu'on peut trouver le plus d'intérêt. Car il nous montre comment certaines décisions relatives à l'aménagement impliquent des jugements de valeur et sont donc culturelles. Et si l'on ne tient pas compte, par exemple, dans notre culture, de l'orientation religieuse d'un bâtiment, l'orientation par rapport au soleil ou à la mer la remplace ; comme les valeurs de la santé ou de l'hygiène remplacent dans la société américaine, les valeurs religieuses. Le cadre conceptuel dressé par Rapoport reste valable car chaque société forge ses propres mythologies - sur lesquelles s'appuient d'ailleurs empiriquement et souvent inconsciemment, dans notre société, les
promoteurs immobiliers et touristiques. Les valeurs de la société reflètent dans 1les règlements, les codes, les normes diverses. Et notions d'intimit~ - l'ouverture ou la fermeture, la spécialisation espaces - la tolerance aux bruits et à la lumière, tout ce qui déterm les caractéristiques d'un habitat ne sauraient être universelles. L'ac~~~li~é du, livre de Rap~port est attestée, enfin, par les prob ~es, deJa evoques par HALL ( ), que posent le surpeuplement de villes et la cohabitation d'ethnies différentes, dont les relations à l'esp ne sont pas les mêmes. · , utr~ l'actualité de la recherche écologique, celle des movement régionalistes et culturels montre bien l'importance de l'ouverture d débat sur la culture auquel ce livre apporte des éléments précieux.Permalink : https://web.univ-oran2.dz/pmbfstu/index.php?lvl=notice_display&id=6246 Pour une anthropologie de la maison [texte imprimé] / RAPOPORT, Amos . - paris : dunod, 1972 . - 207p ; 22cm.
ISSN : 2-04-00536-6
Langues : Français (fre)
Catégories : 710 Urbanisme Tags : Urbanisme Résumé : Le livre d'Amos RAPOPORT est le fruit d'un remarquable travail documentation auquel l'auteur, pendant plusieurs années de recherche d'enseignement, a associé ses étudiants. Que ses exemples soient empr tés à d'autres études ou qu'ils soient le fruit d'une observation origin c'est à une réflexion à partir d'une véritable somme qu'il nous con avec l'intérêt d'un point de vue pluridisciplinaire. Tantôt géographe, t tôt architecte, il montre ensuite que c'est l'ethnologue ou le sociolo qui apportent leur part à l'explication du phénomène de « l'hàbiter Car c'est dans cette marge entre les disciplines _:_ cet intersticiel progresse volontiers la connaissance. S'il a peut-être trop, par moments, le souci de démontrer, si ce so l'entraîne parfois à des longueurs, son lecteur découvre cependant à peu, après la critique des théories trop simplistes, la richesse d'u approche globale. Car il ne faudrait pas croire que Rapoport se limit l'habitat : à travers ce travail de réhabilitation d'une méthode anth pologique, c'est bien l'environnement global qu'il s'efforce de prendre compte en montrant la complexité des relations qui lient les homme leur espace. Prenant pour point de départ la forme de la maison dans l'architect populaire, montrant comment les explications unilatérales à partir du mat, des matériaux, de la technologie, dusite, de l'économie ou de religion sont impuissantes à expliquer les différentes formes que p prendre la maison, Rapoport conclut que la forme de la maison est av tout culturelle, c'est-à-dire complexe. Il réalise une passionnante a lyse de tous les facteurs qui interviennent dans l'élaboration de l'en ronnement humain.
En distinguant les facteurs déterminants et les facteurs simplement modifiants, comme le climat ou les matériaux, il insiste sur le caractère global de cet environnement que les technocrates ont trop souvent tendance à traiter de façon sectorielle. En effet, à l'heure où un fonctionnalisme simpliste mais « efficace » ignore généralement la dimension culturelle et veut faire croire que l'on peut définir des besoins universels en matière d'habitat - à l'heure du « logement-machine » où l'on confond encore nature et culture - Rapoport montre que ce qui est déterminant c'est le type de réponse que l'on donne aux besoins, non les besoins eux-mêmes. Ce n'est pas le fait de manger, par exemple, qui est intéressant, mais la façon dont on fait la cuisine et dont on mange. Ces considérations qui pourraient sembler relever d'une connaissance ethnographique à mettre au musée sont pourtant d'une très grande actualité. Car d'une parmoment où l'architecture populaire tend à disparaître devant la construction industrielle, il est important d'en analyser les caractéristiques et d'en tirer un enseignement. Si le problème de l'architecture noble et de l'architecture populaire peut sembler un conflit aujourd'hui dépassé, le débat subsiste et se transpose sur un autre plan. Car Rapoport met aussi l'accent sur l'apport possible des solutions simples et traditionnelles à la technique de pointe et montre, comme l'a fait également H. FATHY C) que les matériaux ou les techniques traditionnels constituent souvent de meilleures réponses aux problèmes économiques et techniques de la construction dans les pays du Tiers-Monde e> que les nôtres. Mais c'est dans l'application que fait Rapoport de ces concepts à notre propre culture qu'on peut trouver le plus d'intérêt. Car il nous montre comment certaines décisions relatives à l'aménagement impliquent des jugements de valeur et sont donc culturelles. Et si l'on ne tient pas compte, par exemple, dans notre culture, de l'orientation religieuse d'un bâtiment, l'orientation par rapport au soleil ou à la mer la remplace ; comme les valeurs de la santé ou de l'hygiène remplacent dans la société américaine, les valeurs religieuses. Le cadre conceptuel dressé par Rapoport reste valable car chaque société forge ses propres mythologies - sur lesquelles s'appuient d'ailleurs empiriquement et souvent inconsciemment, dans notre société, les
promoteurs immobiliers et touristiques. Les valeurs de la société reflètent dans 1les règlements, les codes, les normes diverses. Et notions d'intimit~ - l'ouverture ou la fermeture, la spécialisation espaces - la tolerance aux bruits et à la lumière, tout ce qui déterm les caractéristiques d'un habitat ne sauraient être universelles. L'ac~~~li~é du, livre de Rap~port est attestée, enfin, par les prob ~es, deJa evoques par HALL ( ), que posent le surpeuplement de villes et la cohabitation d'ethnies différentes, dont les relations à l'esp ne sont pas les mêmes. · , utr~ l'actualité de la recherche écologique, celle des movement régionalistes et culturels montre bien l'importance de l'ouverture d débat sur la culture auquel ce livre apporte des éléments précieux.Permalink : https://web.univ-oran2.dz/pmbfstu/index.php?lvl=notice_display&id=6246 Réservation
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Pour une anthropologie de la maison / RAPOPORT, Amos (1972)
Titre : Pour une anthropologie de la maison Type de document : texte imprimé Auteurs : RAPOPORT, Amos Editeur : paris : dunod Année de publication : 1972 Langues : Français (fre) Tags : Urbanisme Permalink : https://web.univ-oran2.dz/pmbfstu/index.php?lvl=notice_display&id=6649 Pour une anthropologie de la maison [texte imprimé] / RAPOPORT, Amos . - paris : dunod, 1972.
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